Burundi

Rapport de situation

Faits saillants

  • Lancement conjoint du Plan de réponse humanitaire pour 2023 au Burundi: 194,2 millions de dollars requis
  • La FAO encadre les responsables étatiques de l’agriculture sur les actions de mitigation contre les effets liés au changement climatique
  • Plus de 16 000 personnes accompagnées pour lutter contre les effets liés aux chocs climatiques dans les provinces de Rutana et Rumonge
  • Le pays se prépare pour une campagne de vaccination pour se prémunir contre l’épidémie de la poliomyélite
  • Plus de 16 000 personnes accompagnées pour lutter contre les effets liés aux chocs climatiques dans les provinces de Rutana et Rumonge
© PAM 2023/Irenee Nduwayezu
© PAM 2023/Irenee Nduwayezu

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Burundi

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Chiffres clés

13M
Pop. totale en 2022
1,5M
Pers. en besoin d'aide humanitaire en 2023
1,1M
Pers. ciblées en 2023
1,4M
Pers. en insécurité alimentaire (2023)
75K
Pers. déplacées internes ( oct 2022)

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Financement

$237.2M
Requis
$85.4M
Reçu
36%
Progrès
FTS

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Contacts

Noroarisoa RAKOTOMALALA

Cheffe de Bureau

Burundi

Rapport de situation
Contexte
© OCHA 2023/Antoine Lemonnier
© OCHA 2023/Antoine Lemonnier

Lancement conjoint du Plan de réponse humanitaire pour 2023 au Burundi: 194,2 millions de dollars requis

Le Plan de réponse humanitaire, PRH, consolide la réponse commune planifiée par la communauté humanitaire aux besoins aigus des personnes les plus vulnérables au Burundi. Le plan vise à fournir une assistance aux besoins en alimentation, en eau, en assainissement, en santé, en éducation et en protection à ceux qui sont touchés par les conflits, la violence, les catastrophes naturelles et autres crises.

« La situation humanitaire au Burundi est complexe et difficile… Le pays est confronté à un certain nombre de crises, notamment des catastrophes naturelles, une situation tendue en RDC voisine, et des difficultés économiques. Ces crises ont laissé de nombreuses personnes dans le besoin d’une assistance humanitaire. » a déclaré John Agbor, coordinateur résident par intérim des Nations Unies au Burundi.

Le HRP est basé sur une évaluation approfondie des besoins menée par la communauté humanitaire au Burundi. L’évaluation a révélé que 1,5 million de personnes au Burundi auront besoin d’une assistance humanitaire en 2023. Parmi celles-ci, 1,1 million de personnes sont les plus vulnérables et seront ciblées pour l’assistance à mobiliser.

Le HRP fournira une série d’assistances à ceux qui en ont le plus besoin, y compris de la nourriture, l’eau, l’hygiène et l’assainissement, des soins de santé, une éducation et de la protection. Le plan se concentrera également sur le renforcement de la résilience des communautés aux chocs et aux crises futures, en lien avec le développement et la consolidation de la paix.

« La communauté humanitaire s’engage à travailler avec le gouvernement du Burundi pour fournir une assistance vitale à ceux qui en ont besoin », a déclaré John Agbor. «Nous exhortons la communauté internationale à soutenir le HRP et à nous aider à sauver des vies et à construire un avenir plus résilient pour les habitants du Burundi. »

Le HRP est une partie critique de la réponse humanitaire au Burundi. Le plan aidera à garantir que ceux qui ont besoin d’aide, reçoivent l’assistance nécessaire à leur survie et à l’amélioration de leurs conditions de vie.

En 2022, le HRP n’était financé qu’à hauteur de 50%, laissant un écart de financement important. Malgré cela, les humanitaires sont parvenus à couvrir les besoins de plus de 673 000 personnes, soit 71% de la cible initiale.

Le HRP est financé par plusieurs bailleurs clés, dont les États-Unis et la Belgique, qui ont réitéré leur soutien continu à l’action menée par les acteurs humanitaires au Burundi, au cours de la cérémonie de lancement du plan.

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Burundi

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©FAO 2023
©FAO 2023

La FAO encadre les responsables étatiques de l’agriculture sur les actions de mitigation contre les effets liés au changement climatique

Les producteurs burundais, autant que ceux d’autres pays, sont très affectés par le changement climatique. Le déficit hydrique, les pluies sporadiques ou excessives, les inondations, les chutes de grêles, les glissements de terres, les températures élevées impactent la production des agriculteurs burundais. L’incidence de ces aléas climatiques n’est plus à démontrer, ces phénomènes extrêmes touchent de plein fouet les producteurs.

Face à cette situation, L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a constitué un pool d’experts nationaux et internationaux pour apporter toute l’assistance technique nécessaire à la résilience des parties prenantes.

A travers le « Projet pour la Restauration et la Résilience des Paysages du Burundi (PRRPB): Mise en œuvre de la composante Champs Ecoles des Producteurs (PRRPB) », une trentaine d’experts issus des structures étatiques, des partenaires de mise en œuvre des activités de la FAO sur terrain, du PRRPB, du FIDA et des consultants indépendants ayant les qualifications de Maîtres Formateurs, ont bénéficié de sessions de renforcement de capacités. Ces formations organisées par la FAO du 06 au 10 mars 2023 étaient axées sur des thèmes spécifiques en lien directe avec le Changement climatique. Il s’agit entre autres, de l’adaptation au changement climatique, la restauration des paysages naturels, l’élaboration des plans d’actions communautaires, le suivi-évaluation et apprentissage des Champs Ecoles Producteurs (CEP) ainsi que le développement des chaînes de valeurs orientées vers le marché au sein des groupes CEP/coopératives.

Les vétérans des CEPs – maîtres formateurs - ont le mandat de conduire des producteurs réunis dans des groupes CEPs, à la restauration des paysages, la résilience des bassins versants dégradés ainsi qu’à l'intégration des mesures d’adaptation au changement climatique à travers la gestion des paysages. « Nous attendons des maîtres formateurs de mettre à profit des groupes CEP sur terrain, les connaissances acquises », indique Nabor Barancira, Coordinateur de PRRPB, volet mis en œuvre par la FAO.

« La formation a pris en compte les réalités du pays. Pour être plus pragmatique, des expériences pratiques ont été menées à travers les groupes de travail en l’occurrence l’étude des sols pour montrer leur comportement face à la rétention de l’eau et le paillage pour expérimenter l’évaporation », renseigne Stefano Mondovi, expert international en apprentissage communautaire CEP. Les experts des CEP qui ont bénéficié de la formation saluent la richesse des thèmes développés.

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Coordination
Madame Mukeshimana, bénéficiaire du projet dans la Commune de Bukemba, province de Rutana. © Irenee Nduwayezu
Madame Mukeshimana, bénéficiaire du projet dans la Commune de Bukemba, province de Rutana. © Irenee Nduwayezu

Plus de 16 000 personnes accompagnées pour lutter contre les effets liés aux chocs climatiques dans les provinces de Rutana et Rumonge

Grâce au projet de préparation aux catastrophes, financé depuis 2020 par European Civil Protection and Humanitarian Aid Operations, ECHO, et d’autres bailleurs, Le Programme alimentaire mondial (PAM) a apporté un appui monétaire et a renforcé les capacités de 16 300 personnes à risque de chocs climatiques dans les provinces de Rutana (Sud-Est) et de Rumonge (Sud).

« Aujourd’hui nous sommes contents et conscients de la valeur ajoutée de se préparer et d’anticiper les chocs climatiques. Nous ne voulons pas être éternellement assistés pour faire face aux chocs climatiques récurrents. Nous avons été formés et sensibilisés, et nous sommes fiers de faire partie d’une communauté de changements positifs pour faire face aux chocs climatiques ». Ainsi s’exprime Madame Mukeshimana une des bénéficiaires du projet de préparation aux urgences. Agée de 45 ans, cette native de la Commune Bukemba mariée et mère de 9 enfants vit de l’agriculture de subsistance, comme 90% des 12 millions d’habitants du pays. Son mari, Minani Simon, est parti en Tanzanie à la recherche d’un emploi et de revenus pour subvenir aux besoins de sa famille.

Au Burundi, l’économie est essentiellement axée sur les activités agropastorales, qui représentent 28% du PIB et fournissent 84% des recettes d'exportation. Près de 85% de la population qui vit de l’agriculture familiale, est victime de chocs récurrents liés au changement climatique. De plus en plus , plusieurs communes du Burundi sont impactées par différentes catastrophes naturelles (pluies mêlées de grêles, glissements de terrains, inondations, vents violents et déficits hydriques) qui détruisent les récoltes et réduisent les moyens de subsistance des ménages affectés.

Le projet a aidé 16 300 personnes vulnérables à identifier elles-mêmes des actions locales d’anticipation et de préparation aux chocs climatiques, et a fourni à chaque ménage bénéficiaire un appui financier pour mettre en œuvre ces actions, à raison de 180 000 francs burundais (soit 66 euros).

« Avec l’argent reçu, nous nous sommes équipés en matériel aratoire pour mener des actions collectives comme mesures anticipatives à l’inondation. Chacun s’est maintenant approprié le curage des lits des rivières, le traçage des courbes de niveau, la plantation des herbes fixatrices, le reboisement, des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement », commente un habitant de la commune.

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©OMS 2023
©OMS 2023

Le pays se prépare pour une campagne de vaccination pour se prémunir contre l’épidémie de la poliomyélite

« J’avais 9 mois quand j’ai contracté la poliomyélite. Elle a commencé par des diarrhées un beau matin et le soir même, mes jambes étaient devenues flasques. Ce fût un choc pour mes parents et surtout ma mère qui a tout de suite compris ce qui m’arrivait. A cette époque, beaucoup d’enfants de mon âge souffraient de la même symptomatologie et nous n’étions pas vaccinés contre la polio, faute de disponibilité de vaccins. Le pays était en épidémie », se remémore Elodie N. la quarantaine révolue, aujourd’hui cadre de son état et en parfaite santé. Même si elle avait floré le pire ! « Hospitalisée pour vomissements et paralysie de la jambe gauche qui était aussi atrophiée, le diagnostic fût posé immédiatement : paralysie due probablement au virus de la poliomyélite. Heureusement la prise en charge fût immédiate et mes parents ne se sont jamais découragés là où d’autres s’étaient réfugiés chez les tradipraticiens… ». Si notre interlocutrice, originaire de Bujumbura, a pu échapper aux graves séquelles de la poliomyélite, ce ne fut pas le cas de plusieurs autres enfants qui connurent les conséquences invalidantes de cette pathologie. Ce témoignage de Madame Elodie N. édifie sur l’importance de la vaccination de notre vie. Et c’est à juste titre qu’à l’occasion de la semaine africaine de la vaccination (SAV), elle conseille : « La prévention est la clé des soins de santé de base, faisons de la vaccination notre priorité ». Un message qui sonne comme un slogan et s’aligne si bien sur le thème choisi cette année pour la SAV, à savoir : « Le grand rattrapage ». L’Objectif, pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à travers ce thème 2023, est « d’inverser les graves régressions en matière de vaccination de routine. Il faut se rappeler que 25 millions d'enfants n'ont pas reçu au moins un vaccin essentiel en 2021 et 18 millions d'enfants n'ont reçu aucun vaccin.

L’initiative « Le grand rattrapage » ambitionne de vacciner des millions d'enfants et à dépasser les niveaux de vaccination d'avant la pandémie. Et la SAV 2023 est une bonne opportunité ». Objectif auquel adhère Dr Jean-Claude BIZIMANA, Directeur du Programme Elargi de vaccination (PEV) du Burundi : « Ce thème nous inspire qu’il faut mettre en place, dans notre pays, des stratégies nous permettant de récupérer la quasi-totalité (99%) des enfants zéro-dose et insuffisamment vaccinés ».

Pour Dr. Eugénie NIANE, responsable du pilier Santé reproductive, maternelle et néonatale au Bureau de l’OMS au Burundi : « l’édition 2023 doit être placée sous le signe de la pandémie COVID 19 qui plombe l’accès aux services essentiels de base particulièrement la vaccination de routine, la résurgence des épidémies dans le monde et plus particulièrement de l’épidémie de poliomyélite et de rougeole dans certains pays Africains dont le Burundi. Cette situation montre l’urgence de rattraper les enfants zéro doses et sous vaccinés et de mener des stratégies avancées de vaccination au niveau des zones frontalières avec la RDC et la Tanzanie pour interrompre les chaines de transmission des maladies à potentiel épidémiques », soutient Dr Niane, tout en insistant sur les avantages de cette campagne du « grand rattrapage » qui doit s’étendre sur toute l’année.

Selon l’enquête de couverture vaccinale (ECV) de 2022, la proportion d’enfants ayant reçu tous les vaccins avant leur 1er anniversaire est de 88,6% pour les 12 à 23 mois et 90,2% pour les 24 à 35 mois », explique Dr. BIZIMANA.

C’est dire donc que l’édition 2023 de la Semaine africaine de la vaccination qui intervient en pleine période d’épidémies de poliomyélite, de rougeole et de choléra dans le pays, permettra au Burundi de relever quelques grands défis comme la régression des performances de vaccination, le flux migratoire entre le Burundi et les pays voisins. Ces défis entravent encore l’effectivité de la couverture vaccinale.

A cet accompagnement continu s’ajoute la mise à disposition d’un expert polio pour aider le Burundi à faire face efficacement à l’épidémie déclarée dans le pays au début du mois de mars 2023.

Rappelons que la SAV est une manifestation annuelle organisée pendant la dernière semaine d’avril, en même temps que la Semaine mondiale de la vaccination (SMV) dont l’objectif principal est de renforcer les programmes de vaccination dans la Région africaine en sensibilisant davantage les populations (en particulier, les enfants, les femmes, les personnes déplacées internes et réfugiés, les populations nomades, etc.) à la nécessité et au droit d’être protégées contre les maladies évitables par la vaccination et ce, tout au long de la vie.

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Burundi

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© Welthungerhilfe 2023
© Welthungerhilfe 2023

Welthungerhilfe est présente aux côtés des populations dès les premières heures des crises humanitaires

À la suite de conséquences néfastes de pluies torrentielles survenues en octobre 2022 sur la population de la province Muyinga, Welthungerhilfe, WHH a apporté une assistance d’urgence aux populations sinistrées. Cette aide est constituée de 39 tonnes 965 kg de vivres (de riz, de haricots, huile de coton et sel), distribués à 706 ménages (composés de 3 749 personnes) affectées par les pluies torrentielles sur les collines Kijumbura, Ruzo,Rukuza, Kabira, et Rukungere de la commune Giteranyi en province de Muyinga. En outre, WHH a octroyé des matériaux de construction composés de 448 tôles neuves, 80 kg de clous de tôles, 32 kg de clous de 12 cm, 164 kg de clous de 10 cm, 96 kg de clous de 8 cm, et 75 kg de fil de ligature à 20 ménages de ces zones pour réhabiliter leurs maisons qui ont été endommagés par les vents violents.

Ces distributions ont été effectuées par WHH dans le cadre de la mise en œuvre du projet multi-pays régional « Atténuer les effets néfastes de la pénurie d’eau et de la faim dans les communautés vulnérables en situation de crise aigüe en Afrique subsaharienne ». Le projet est exécuté en partenariat avec deux ONGs nationales (l´ODEDIM et la Fondation Stamm) dans six communes (Bugabira et Busoni dans la province de Kirundo; Muyinga et Giteranyi dans la province de Muyinga, Gisuru et Kinyinya dans la province de Ruyigi) avec un appui financier du Ministère fédéral Allemand des Affaires étrangères (A.A) et un cofinancement de WHH.

Les populations récipiendaires de cette assistance ont vivement remercié Welthungerhilfe et ses organisations partenaires pour cette aide rapide et qui est venue au moment opportun (en début de la période de soudure).

Un des principaux secteurs d’intervention de WHH au Burundi est la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Dans l’optique de contribuer à une meilleure gestion des ressources en eau de pluie dans les coopératives agricoles pour accroître la résilience aux impacts du changement climatique ainsi que la quantité et la qualité de leurs productions, , WHH a offert des appuis en intrants agricoles à 6 247 bénéficiaires (dont 2 997 hommes et 3 250 femmes) petits agriculteurs regroupés dans 30 coopératives réparties dans 7 communes (Kirundo, Bugabira, Gitobe, Ntega, Bwambarangwe, Gitobe et Vumbi). D’autres part, WHH a également construit 30 ouvrages souterrains de collecte des eaux de pluies avec une capacité de 48 750 litres chacun au profit de ces 30 coopératives. Ces ouvrages ont permis de faire face au déficit pluviométrique qui s’observe répétitivement dans la région nord du Burundi dont la province de Kirundo et d’introduire des systèmes d’irrigation dans les champs avec des motopompes qui ont été offertes aussi aux récipiendaires par WHH et ses partenaires ODEDIM et ODEB.

« Pour le cas de notre coopérative « Dukutsikivi », cet ouvrage de collecte des eaux de pluie nous aide à stocker et à valoriser les eaux de pluies. L’eau stockée est utilisée durant la saison sèche pour pouvoir irriguer nos champs agricoles. Cette eau nous permet aussi de cultiver pendant toutes les trois saisons agricoles (A, B et C) par an et par conséquent nos récoltes augmentent en quantité et en qualité. », dixit Alexis NSABIMANA, Président de Coopérative Dukutsikivi sur la colline Gitwenzi dans la commune Ntega en province de Kirundo.

En plus des ouvrages, des multiplicateurs de semences améliorées (haricots, maïs et patates douces à chaire orange) ont été également formés avec certification de l’Etat (Office National de Contrôle et de Certification de Semences) et des formations sur la gestion de la production, le stockage et la commercialisation leur ont été également dispensées par WHH afin d’accroitre leur autonomie financière.

Notons enfin que toutes ces activités interviennent dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la résilience climatique et de la sécurité alimentaire par la collecte des eaux de pluie à Kirundo, dans le nord du Burundi », exécuté en partenariat avec les ONGs nationales Organisation Diocésaine pour l'Entraide et le Développement Intégral de Muyinga (ODEDIM) et Organisation de Défense d’environnement et le Développement Durable (ODEB) avec l’appui financier du ministère Fédéral de la Coopération Économique et du Développement (BMZ) à hauteur de 667.450 euros (25% proviennent de fonds propres de Welthungerhilfe)

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